Pour une pêche artisanale durable par Françoise Pencalet-Kerivel
1. Remettre les hommes au centre de l’activité
- assurer la sécurité en mer en ayant un nombre suffisant de marins embarqués.
· favoriser la formation des marins (en développant des filières complètes jusqu’aux BTS couplés avec des brevets de commandements, capitaine 3000)
· Créer des formations qualifiantes bien que non brevetées (électronique, réglementation, comptabilité, électricité, hydraulique, cuisine, plongée, etc…)
· Favoriser, simplifier et étendre les VAE
· Remettre les formations continues au sein des Lycées Professionnels Maritimes
· favoriser une attitude proactive des pêcheurs : développer les organisations collectives sur des projets de cogestion sans concurrence entre les différents types de pêche ;
· développer les associations de producteurs et d’employeurs.
· cogestion participative : les pêcheurs doivent être associés aux recherches et prises de décisions concernant la ressource avec les scientifiques
· assurer un salaire décent
· travailler avec les Comités des Pêches (CDPMEM, CNPMEM).
2. Préserver la ressource
· favoriser le repos biologique
· Favoriser des engins de pêches plus sélectifs et moins consommateurs d’énergie
· lutte contre le gaspillage et les déchets
· lutte contre la pêche INN : « fausse-pêche », « surpêche », « malpêche »
· lutte contre la pêche minotière et refus des productions spéculatives
· refuser le zéro rejet
· refuser les QIT
· mettre en place des QIA (non vendables)
· travailler sur les RMD (rendement maximum durable)
3. Valoriser les marchés
- valoriser l’image du pêcheur
- valoriser les produits locaux et nationaux
- éduquer les consommateurs pour favoriser de nouvelles pratiques culturelles (ex : favoriser la consommation du poisson pêché localement dans les collectivités : école, hôpitaux, maison de retraite…)
- favoriser les échanges équitables.
PÊCHE, ÉLÉMENTS DE REFLEXION par Fanch Dorval, le 17 Juin 08